Gary Musselman

Sur la prochaine version de mon blog (et de mon site), c’est promis, les rubriques « liens » seront mises à jour et entretenues régulièrement, comme ce n’est pas le cas du tout actuellement. Shame on me.

Il y a plein de blogs dans mes favoris, dont celui d’ Amy Alkon, qui est « syndicated advice columnist, journalist and blogger ».
Advice columnist, c’est comme Carrie Bradshaw dans « Sex and the city » : elle écrit une colonne publiée dans plein de journaux différents. Mais son truc, ce n’est pas strictement le sexe dans la city, c’est donner son avis sur des sujets différents, à des gens qui lui écrivent pour le demander.

Amy a rencontré Gary Musselman au Starbucks de Santa Monica. C’est une belle rencontre et il y a une suite.
Bon, il faut lire l’anglais, hélas. Donc, je vais traduire l’essentiel pour ceux qui ont fait allemand-italien.

Gary Musselman by Amy AlkonGary Musselman

Gary est SDF, et il passe ses journées au Starbucks, à faire des dessins que tout le monde remarque. Et comme dit Amy, on dirait du Jazz sur du papier.

 

Progress by Gary MusselmanProgress by Gary Musselman

Or donc, Amy s’est énervée quand elle a vu un type profiter de Gary, en lui achetant 2 dessins pour $20 dollars, puis voyant qu’ils n’étaient pas signés, lui demander de lui montrer sa signature avant sur un autre papier, et puis non finalement, il préférait les avoir non-signés (un artiste SDF, qui a besoin de sa signature ?…)
Et ceci pour ensuite lui tenir des discours comme quoi il était un vrai artiste, il avait beaucoup de talent, etc…

Amy est intervenue à ce moment en lui demandant s’il ne pensait pas que les dessins de Gary valaient plus que $10 pièce, s’il les trouvait si beaux.
Et ce goujat lui a répondu qu’il les aurait, éventuellement, payés $15, mais pas plus…

Amy, qui a un caractère qui me plaît vraiment bien, lui a répondu que c’était écoeurant, qu’il était évident que Gary avait besoin d’argent et que ce type en profitait, et que ce n’était pas parce qu’il pouvait obtenir quelque chose à un prix de misère qu’il devait le faire.
Et qu’elle même n’avait pas les moyens d’acheter de l’art à un prix qu’elle trouverait juste, mais que ces dessins étaient beaux et valaient au moins $100.
Et quand elle a dit ça, Gary est venu lui prendre la main et a murmuré « Merci ! ».

Bref, je peux pas tout vous traduire, ça ferait des kms. Mais Amy a continué à pourrir la tête à l’Innommable de façon très réjouissante, d’autant qu’il est venu en redemander le lendemain ! (des baffes, pas des dessins, manquerait plus que ça !)

Sur ce, Amy a décidé que c’était bien joli de défendre Gary verbalement, mais que si elle ne faisait rien de plus, elle ne valait pas mieux que ce consternant personnage. Une fille bien, je vous dis.
Donc maintenant, Gary a un site.

Et dès qu’elle aura réussi à lui faire refaire des papiers d’identité (c’est en cours), il pourra ouvrir un compte bancaire, et avoir paypal, et on pourra lui acheter son travail…

Elle est pas belle, la vie ?