Je l’ai retrouvée, mon araignée mignonne.
Me souviens plus comment elle s’appelait, par contre. Mais le héros principal était Arsenic Lapanique, un monstre qui boit de l’encre, d’où sa proximité avec les trousses des enfants, et ses variations de couleurs…
Le tout d’un auteur allemand, Ursel Scheffler…

C’était encore l’époque du papier et de l’aquarelle…
L’aquarelle. M’a fallu que 10 ans pour me rendre compte que c’était pas pour moi et que je m’en servais comme du Ripolin. Quand je retombe sur ces bouquins, ça me décolle la rétine et j’ai une petite envie de vomir, et de tout refaire pour sauver mon honneur.
Mais bon….
L’inexpérience, ça met du temps à passer.
D’ailleurs, j’en vois pas le bout.

J’ai aussi des souvenirs rigolos de cette série. Hachette, dans un grand effort promotionnel, avait fait réaliser un Arsenic de 3 mètres de haut, gonflé par un petit moteur électrique à soufflerie, et habité par quelqu’un qui se déplaçait avec… J’ai fait quelques signatures, avec ce machin qui tournait autour de moi, dans les rayons des librairies.
Il était plutôt bien, sauf la jambe du milieu qui pendouillait un peu comme une qué*quette molle. Mais on m’a pas consultée lors de la fabrication, j’aurais pu leur dire comment la positionner exactement, pour que ça fasse guibolle…
Le plus drôle, ça été aux Galeries Lafayette de Toulouse, quand on a vu débarquer au rayon livres d’enfant, une armada de loulous de banlieue qui croyaient qu’il s’agissait du rappeur Arsenic….
Grâce au méga saladier de bonbons qu’avaient prévu les organisateurs, la situation est restée sous contrôle.