Désolée, je n’ai rien trouvé de léger.
Je me suis abstenue de commenter sur l’IVG. Dans La Croix, même si je les trouve très diplomates sur le sujet, ça reste touchy.
Et moi, la diplomatie, sur ce thème, ça ne me vient pas facilement.
J’ai tendance à penser que si on est contre l’avortement, on doit faire en sorte que les hommes responsables des grossesses soient systématiquement identifiés, et mis en face de leurs responsabilités.
Pourquoi un homme pourrait se défiler, quand une femme doit être impactée pour le reste de sa vie ? (Comme dit Baptiste Beaulieu, si c’était les hommes qui tombaient enceints, ça fait longtemps qu’on lirait Liberté, Egalité, IVG, au fronton des mairies.)

D’autre part, je trouve un peu facile de sacraliser des personnes hypothétiques qui n’existent qu’à l’état embryonnaire, quand il y a plein de foetus arrivés à terme qui sont privés de conditions de vie décentes, qui meurent sous des bombes, ou noyés en Méditerranée ou dans la Manche, qui sont emprisonnés, torturés, affamés, ou qui sont (au hasard) des femmes afghanes, iraniennes, congolaises, etc.
Mais je manque probablement de nuance. Et de diplomatie.