Dans le numéro du 6 octobre, une chronique intitulée « Genre non binaire et psychanalyse » écrite par Danielle Moyse (Chercheuse associée à l’Iris, au CNRS et à l’EHESS) a été publiée, qui commence par « La psychanalyse dispose-t-elle de l’appareil épistémologique susceptible de répondre aux difficultés de personnes qui ne se définissent ni comme « homme » ni comme « femme », et décident parfois de passer d’un genre à l’autre ? »…
Donc, j’ai proposé ce dessin.
Mais ma directrice artistique préférée a répondu qu’elle était déjà stupéfaite que la tribune en question ait été publiée, que probablement un rédac’chef allait se faire remonter les bretelles, et que le courrier des lecteurs allait exploser.
Donc, recalé.
Bien que je sois une femme et que je n’en doute pas, il se trouve que la souffrance que vivent les gens qui souffrent de dysphorie de genre, me parle profondément.
Je ne désespère pas que ce dessin que j’ai fait il y a plus de 10 ans (oui oui !) et déjà publié ici et sur Instagram, trouve sa voie jusqu’à une publication officielle, un jour.
Et il n’est pas impossible que ce soit dans La Croix.
Elle et moi, on a déjà vécu un épisode comme ça à propos de l’intersexualité : recalé en mars après un entrefilet prudent, publié en novembre après une pleine page sur le sujet.
A suivre, donc.
La Croix : un dessin publié et un dessin recalé
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