On fait ce qu’on peut.
Archives mensuelles : décembre 2020
Les Duos Idiots : Norbertine & Oswaldo
Du décalage dans le désir…
Les Duos Idiots : Marie-Mimoletta & Jean-Polochon
Je fais beaucoup trop de trucs sérieux en ce moment. Alors une histoire minuscule et idiote, ça me détend.
La Croix : Comment joindre le festif saisonnier à l’actualité…
Mais alors du coup, je me demande ce que je vais dessiner la semaine prochaine… :-/… De l’inconvénient de ne jamais trop savoir quel jour on est.
En attendant, ne chercher plus vos cadeaux, ils sont dans la librairie en ligne à 0% d’Amazon des éditions Lapin, et ce sont d’excellents bouquins !
Et comme il faut faire vivre d’autres libraires, allez donc leur commander ceux-là, s’ils ne les ont pas en rayon.
Un conte de Noël…
Des fois, je ne dessine pas, j’écris.
Dans le numéro de décembre du magazine Manon (N°188), qui vient de sortir chez Milan Presse, j’ai pondu un conte de Noël. Et, à mon grand plaisir, la rédaction a choisi ma très talentueuse collègue et copine Isabelle Maroger pour l’illustrer !
Un petit extrait pour vous mettre en bouche :
Oh salut ! Je suis désolée, mais vous tombez mal : on discute repas de Noël,
c’est la catastrophe, et mes parents disent que c’est ma faute !
Depuis un an, pour « savoir d’où vient ce qu’on mange », ils ont installé un
poulailler dans le jardin, avec des poules, mais aussi une oie et une dinde à
engraisser pour les fêtes.
Moi, au début, ça m’énervait car il faut tout le temps nettoyer le poulailler,
sinon ça sent mauvais et les voisins râlent. Mais à force, les poules, l’oie et la
dinde me reconnaissaient. Et on est devenues copines. Je leur ai donné des
noms. L’oie s’appelle Martina, la dinde Marie-Josette, et les poules ont des
noms de dinosaures parce qu’elles attaquent tout ce qui bouge. Il y a Tyrex,
Raptor, et Spinou (c’est plus court que Spinosaurus.)
Papa avait dit : « On ne donne pas des noms à la nourriture ! ». Je n’avais
pas compris pourquoi. Mais maintenant, je sais : je ne peux pas manger mes
copines !!!
Alors je pleure et je crie.
Maman s’énerve et crie aussi qu’elle veut manger son oie pour Noël, et que
personne ne l’en empêchera.
Papa lui dit : « Mais il faut la tuer ! Et ça, moi, je ne le ferai pas ! »
Maman prend un grand couteau et part vers le poulailler.
Je sanglote dans les bras de Papa. C’est trop pourri comme Noël…