Rions un peu…

Les Minimas sociaux, c'est la paix sociale.

Paru dans la Croix, le 21 juin 2018

Et si on les augmentait, les minimas ? Ça permettrait aux bénéficiaires de dépenser un peu plus, donc de réinjecter un peu plus de blé dans l’économie…
Genre même, on pourrait instaurer un revenu universel de base? Ça serait pas une bonne idée, ça ?…
Peut-être que ça permettrait aux gens d’être « moins pauvres », et d’avoir plus de facilités pour améliorer leur vie ?
Genre ils auraient un peu plus les moyens de « se responsabiliser », au lieu d’être enfermés dans une logique de survie avec un pauvre pécule insuffisant ; tout en se sentant méprisés par des gens blindés de blé, qui ont toute légitimité pour expliquer aux pauvres qu’ils font exprès d’être pauvres, et qu’ils profitent de l’argent public comme des parasites.
Moi, j’aurais tendance à penser que puisque la puissance publique n’a pas su empêcher leurs jobs de disparaître et l’économie de vouloir fonctionner avec de moins en moins de bras, la puissance publique leur doit quelques compensations, non ?

Ou alors, la puissance publique pourrait essayer de voir comment elle arrive à vivre et à se développer professionnellement, avec 450 balles par mois.

#JDCJDR.

3 réflexions sur « Rions un peu… »

  1. Les minimes sociaux ! ces bouées de sauvetages pour travailleurs pauvres, sans travail et pauvres que certains n’osent même pas réclamer !
    Je suis pour « le revenu universel » !

  2. Visiblement le Portugal, qui était au bord du naufrage il y a quelques années, a décidé de faire l’inverse de ce qui est proposé par l’europe : augmenter les salaires minimums, moins privatiser, ré-embaucher des fonctionnaires, etc. et est entrain de se relever sereinement… mais personne n’en parle, c’est bizarre non ?

    Pour en bénéficier du minima social, je peux dire que c’est vouloir soigner un cancer avec de l’aspirine… je préfèrerai payer des impôts car ça voudrait dire que j’ai un boulot…

    • Il me semble que c’était aussi l’angle qui a motivé le Président Roosevelt et sa politique du New Deal, après la Grande Dépression qui a suivi la crise financière de 1929.

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