Comment ne pas dessiner le pathos, tout en en parlant quand même.
Vous avez 2 heures.

Comment ne pas dessiner le pathos, tout en en parlant quand même.
Vous avez 2 heures.
Aujourd’hui, un dessin refusé et un dessin publié (les deux à 0% de poisson d’avril, parce que je n’avais pas regardé la date de parution, alors je n’y ai pas pensé.)
Je crois que j’en ai déjà parlé, mais les dessins refusés, c’est rare. Parce que je connais très bien les limites de La Croix. Mais parfois, je prends le risque sur des sujets qui me mettent en colère, en sachant d’avance que ça ne passera pas. Sauf que la colère non plus ne me passe pas, alors il faut que je l’évacue pour me libérer l’esprit pour parvenir à dessiner autre chose…
C’est pour ça que celui-là n’est pas fini. Je l’ai envoyé comme ça pour tester. Mais j’aurais sûrement l’occasion de réutiliser ce bureau élyséen sur lequel j’ai passé un peu de temps. (Pour ceux qui se demandent, c’est une photo que j’ai détourée et bricolée, mode feignasse/sens pratique )
Après, j’ai pu faire un truc un peu moins ciblé.
C’est dur, le dessin de presse. Ça oblige à mettre sans arrêt le nez sur les horreurs du Monde.
La semaine dernière, enchaînant sur une série de sujets lourds, j’avais dessiné ça.
Alors cette semaine, je rêvais d’un sujet léger, pour une fois en passant… Et j’ai fait ça, et même j’ai rendu lundi soir, avec 12 heures d’avance…
« I’m a snowdrop. I bloom at the end of winter… ». » A what drop ? » « Winter ? » « That thing is a myth, isn’t it ? »
Manifestement, les Parques du Dessin de Presse n’ont pas apprécié :
Mardi matin, Bruxelles.
Est-ce qu’on a un autre choix que de s’endurcir, comme l’observe Laurel ?
… se gèle les petons !
N’empêche que l’expo Nique la Crise est toujours accrochée !